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Abidjan 7 September 2007 Radhika Coomaraswamy, UN Special Representative for Children and Armed Conflict, is optimistic about the situation of children affected by the conflict in Cote d’Ivoire. “The process of reconstruction will have to take children into account”, she declared during the press conference at the end of her three day visit, within the framework of the work of the Security Council on the situation of children and armed conflict related to Resolution 1612 (2005).

Although the Ouagadougou Political Agreement makes no explicit reference to children and the protection of civilians, the Special Representative obtained firm commitments from the Government and non-Government actors with regard to the protection of children and, more specifically, in relation to sexual violence and children associated with armed groups and armed forces.

The Government has committed itself to setting up of an inter-ministerial structure and ensure that these issues are given priority and receive the necessary resources, in collaboration with international community and civil society. It will aim at addressing pertinent question in relation to child rights and to ensure adequate funding. In addition, a national action plan to end sexual violence will be developed with the assistance of United Nations system.

Negotiations are also underway to establish a charter for the protection of children and to reform the justice system, taking the needs of children into account. Mrs Coomaraswamy has called upon the Ivorian Authorities to ratify the Optional Protocol of the Convention on the Rights of the Child on Children and Armed Conflict.

With regard to children associated with armed groups and forces, the Special Representative met with the chief of the Forces Nouvelles (New Forces) and the chief of the Militia of the Greater West. “For one year now, there is no case of child recruitment has been detected in Cote d’Ivoire and the execution of the Action Plan seems to be on the right track. We now need to ensure reintegration and proper follow-up on children in their communities”, Ms Coomaraswamy stated. The Special Representative called upon the international community to support the reintegration programme established by UNICEF and other partners in this regard.

Ms Coomaraswamy also underlined the importance of ensuring the rapid redeployment of the administration in the North and the West of the country. She was deeply concerned about the deterioration of the infrastructure and basic social services, including health, education and security, due to the conflict. “Education is indispensable for ensuring lasting peace and even today only one out of two children attends school, said.

Based on her meetings with the Ivorian authorities, the Special Representative also insisted on the need to end the prevailing culture of impunity as well as the use and involvement of youths, including students, in political violence.

Ms Coomaraswamy will present a report to the Security Council’s working group on children and armed conflict during its session on 18 September, which will examine the evolution of the situation in Cote d’Ivoire. “The situation is moving in the right direction and Cote d’Ivoire can continue to count on the support of the United Nations family. It is encouraging to find Cote d’Ivoire currently in a period of reconstruction and to read hope in the eyes of the children” she concluded.

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For further information, please contact:

Ms. Laurence Gérard, Liaison Officer, Office of the Special Representative of the Secretary General for Children and Armed Conflict. Cellphone: +1347-967-8606- gerardl@un.org – (travelling with Ms. Coomarasawamy)

Luca Solimeo, Office of the Special Representative of the Secretary General for Children and Armed Conflict, in New York – +1 917-3673563 – solimeo@un.org

Le Gouvernement ivoirien s’engage à placer les enfants

au centre du processus de paix

Abidjan, le 7 septembre 2007 – Radhika Coomaraswamy, Représentante Spéciale de l'ONU pour les enfants et les conflits armés se dit optimiste quant à la situation des enfants affectés par le conflit ivoirien. «Le processus de reconstruction doit faire la part belle aux enfants», a-t-elle déclaré vendredi, lors de la conférence de presse qu’elle a tenue à l’issue de sa visite de trois jours, dans le cadre des travaux du Conseil de Sécurité sur les enfants et les conflits armés relatifs à la Résolution 1612 (2005).

Bien que l’accord politique de Ouagadougou ne fasse de référence explicite aux enfants et à la protection des civiles, la Représentante spéciale a reçu des engagements fermes de la part du Gouvernement et d’acteurs non gouvernementaux en matière de protection de l’enfance, et plus spécialement, en ce qui concerne les violences sexuelles et les enfants associés aux forces et aux groupes armés.

Le Gouvernement s’est engagé à envisager la mise sur pied d’une structure interministérielle pour assurer la coordination stratégique en matière de protection de l’enfance en collaboration avec la communauté internationale et la société civile. Et ce, pour veiller à ce que ces questions soient abordées en priorité et que les ressources nécessaires y soient allouées. De plus, un plan d’action national pour mettre fin aux violences sexuelles sera développé avec l’appui des agences partenaires des Nations Unies.

Des négociations sont également en cours en vue d’élaborer un code de protection de l’enfance et d’entamer une réforme du système judicaire adaptée aux besoins des enfants. Mme Coomaraswamy a aussi encouragé les autorités ivoiriennes à ratifier le protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés.

En ce qui concerne les enfants associés aux forces et aux groupes armés, la Représentante spéciale a rencontré l’Etat major des Forces Nouvelles ainsi que le chef des milices du Grand Ouest. « Aucun cas de recrutement d’enfant n’a été signalé depuis un an en Cote d’Ivoire et la mise en œuvre des plans d’action semble être sur la bonne voie. Il s’agit maintenant d’assurer la réintégration et le suivi des enfants au sein de leurs communautés », a-t-elle déclaré. La Représentante spéciale appelle, dès lors, la communauté internationale à soutenir les programmes de l’UNICEF et des autres partenaires prévus à cet effet.

Mme Coomaraswamy a souligné l’importance d’assurer un redéploiement rapide de l’administration et du corps enseignant dans le Nord et l’Ouest du pays. Elle s’est, en effet montrée très préoccupée par la détérioration, suite au conflit, des infrastructures assurant les services et les soins de base tels que la sécurité, la santé et l’éducation. « Un système éducatif solide est indispensable pour assurer une paix durable mais aujourd’hui, un enfant sur deux n’a pas accès à l’école », a-t-elle déploré.

Lors de ses réunions avec les autorités ivoiriennes, la Représentante spéciale a également insisté sur la nécessité de mettre fin à la culture d’impunité généralisée ainsi qu’à l’utilisation et à l’implication de jeunes, notamment d’étudiants, dans des actes de violence politique.

La Représentante spéciale présentera les conclusions de sa visite au groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et conflits armés en marge de la session du 18 septembre 2007 consacrée à l’examen de l’évolution de la situation en Côte d’Ivoire. « La situation évolue de manière positive et le pays peut compter sur le soutien continu de la famille des Nations Unies. Il est bon de retrouver la Côte d’Ivoire dans cette période de reconstruction et de lire l’espoir dans les yeux des enfants », a-t-elle conclu.

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Mlle Laurence Gérard, Bureau de la Représentante de spéciale pour les enfants dans les confits armés – Cellulaire: +1 347-967-8606 – gerardl@un.org – (accompagne Mme. Coomarasawamy)

Luca Solimeo, Bureau de la Représentante de spéciale pour les enfants dans les confits armés, New York – +1 917-367-3563 – solimeo@un.org