The Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC), part of the Former Séléka coalition and party to the Political Agreement for Peace and Reconciliation in the Central African Republic, signed an Action Plan to end and prevent grave violations against children with the United Nations.

The Special Representative of the Secretary-General for Children and Armed Conflict, Ms. Virginia Gamba welcomes the signing and asks for its immediate implementation.

The Action Plan addresses the four violations for which the FPRC is listed, namely the recruitment and use of children, killing and maiming, rape and other forms of sexual violence and attacks on schools and hospitals, and also includes abduction and denial of humanitarian access, in order to strengthen prevention efforts.

“The UN and its partners will support the implementation of this Action Plan,” Special Representative Gamba said. “I call on all armed groups in CAR to immediately end and prevent all grave violations against children, release children from their ranks and when appropriate, adopt action plans with the UN,” she added.

Within the framework of its efforts to protect children from grave child rights violations and advance accountability in the Central African Republic, the UN has encouraged armed groups to take steps to prevent their elements from committing grave child rights violations, such as issuing Command Directives prohibiting the recruitment and use of children, and Action Plans.

The Special Representative visited the Central African Republic earlier this year where she met in Kaga Bandoro with members of ex-Seleka, including the FPRC, and Anti-Balaka associated militias, to advocate for rapid action to end abuses against children. During her visit, she also encouraged the Government to develop a national plan to prevent grave violations against children with the 14 signatories armed groups to the peace agreement, with the support of the UN.

The signature of the Action Plan follows other commitments made by the FPRC, including the issuance of a Command Order in 2017 to identify and separate all children within their ranks, as well as granting unlimited access to the UN for verification purposes; the group had also appointed four Child Protection focal points the same year.

The Action Plan with the FPRC is the second signed by a member of the ex-Seleka coalition. The Mouvement Patriotique pour la Centrafrique (MPC) signed an Action Plan with the UN in May 2018. The Special Representative will continue to push for full implementation of these action plans.

Despite these positive developments, armed groups continue to commit grave violations against children in CAR.  Furthermore the Special Representative reiterates the importance of ending attacks on humanitarians and encourages the implementation of the 6 February peace agreement’s cessation of hostilities provisions, which address all 6 grave violations against children. She also reminds that support to reintegration programs must be prioritized, as children continue to be released from armed groups they require the necessary support to heal and rebuild their lives.

Note to editors:

UN Security Council resolutions 1539 (2004), 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011), 2225 (2015) and 2427 (2018) on Children and Armed Conflict established measures and tools to end grave violations against children, through the creation of a monitoring and reporting mechanism, and the development of Action Plans to end violations by parties listed in the annexes of the Secretary-General’s annual report on children and armed conflict.

In the Central African Republic, three parties to conflict are listed in the annexes of the Secretary-General Annual Report. They are: Former Séléka coalition and associated armed groups (recruitment and use, killing and maiming, rape and other forms of sexual violence, attacks on schools and hospitals); Local defence militias known as the anti-balaka groups (recruitment and use, killing and maiming, rape and other forms of sexual violence); and the Lord’s Resistance Army groups (recruitment and use, killing and maiming, rape and other forms of sexual violence, abductions).

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For additional information, please contact:
Fabienne Vinet
Communications officer, Office of the Special Representative for Children and Armed Conflict
+1 917 288 5791; vinet@un.org

 

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République centrafricaine: Signature d’un nouveau plan d’action pour protéger les enfants

 

Le Front populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC), un groupe armé appartenant à la Coalition ex-Séléka et signataire de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République centrafricaine, a signé avec les Nations Unies un plan d’action pour mettre fin aux violations graves contre les enfants.

La Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé, Mme Virginia Gamba, se félicite de la signature de ce plan d’action et demande sa mise en œuvre immédiate.

Le plan d’action porte sur les quatre violations graves pour lesquelles le FPRC est répertorié dans les annexes du rapport annuel du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés, à savoir le recrutement et l’utilisation d’enfants, les meurtre et mutilation, le viol et autres formes de violences sexuelles et les attaques contre les écoles et les hôpitaux, et inclut également l’enlèvement et le déni d’accès humanitaire, afin de renforcer les efforts de prévention.

« L’ONU et ses partenaires soutiendront la mise en œuvre de ce plan d’action, » a déclaré la Représentante spéciale. « J’appelle tous les groupes armés en République centrafricaine à immédiatement mettre fin aux violations graves contre les enfants et à prévenir de futures violations, à libérer les enfants de leurs rangs et, le cas échéant, à adopter des plans d’action avec les Nations Unies,» a-t-elle ajouté.

Dans le cadre de ses efforts pour protéger les enfants contre les violations graves et promouvoir l’application du principe de responsabilité en République centrafricaine, l’ONU  encourage les groupes armés à prendre des mesures concrètes pour empêcher leurs éléments de commettre des violations graves des droits de l’enfant, tels que la publication de directives de commandement interdisant les recrutement et utilisation d’enfants, ainsi que l’adoption de plans d’action.

La Représentante spéciale s’est rendue en République centrafricaine plus tôt cette année. Elle a rencontré à Kaga Bandoro des groupes armés associés à la Coalition ex-Séléka, notamment le FPRC, ainsi que des milices associées aux anti-Balakas, afin de plaider en faveur d’une action rapide pour mettre fin aux abus à l’égard des enfants. Au cours de sa visite, elle a également encouragé le gouvernement à élaborer un plan national de prévention des violations graves contre les enfants en y incluant les 14 groupes armés signataires de l’accord de paix, avec le soutien de l’ONU.

La signature du plan d’action fait suite à d’autres engagements pris par le FPRC, notamment l’émission d’un ordre de commandement en 2017 afin d’identifier et séparer tous les enfants de ses rangs, ainsi que d’accorder un accès illimité à l’ONU à des fins de vérification; le groupe avait également nommé quatre points focaux pour la protection de l’enfance au cours de cette même année.

Le plan d’action avec le FPRC est le deuxième signé par un membre de la coalition de l’ex-Séléka. Le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) a également signé un plan d’action avec l’ONU en mai 2018. La Représentante spéciale continuera à agir pour que ces plans d’action soient pleinement mis en œuvre.

Malgré ces développements positifs, les groupes armés continuent de commettre des violations graves contre les enfants en RCA. De plus la Représentante spéciale réaffirme l’importance de mettre fin aux attaques contre les humanitaires et encourage l’application des dispositions de l’accord de paix du 6 février relatives à la cessation des hostilités, lesquelles traitent des six violations graves commises contre les enfants. Elle rappelle que le soutien aux programmes de réintégration doit être une priorité car les enfants continuent d’être libérés des groupes armés et doivent pouvoir compter sur le soutien nécessaire à leur réinsertion et à la reconstruction de leur vie.

Note aux rédacteurs:

Les résolutions 1539 (2004), 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011), 2225 (2015) et 2427 (2018) sur les enfants et les conflits armés établissent des mesures et des outils pour mettre fin aux violations graves commises contre les enfants par la création d’un mécanisme de surveillance et de communication de l’information et l’élaboration de Plans d’action pour mettre fin aux violations par les parties listées dans les annexes du rapport annuel du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés.

En République centrafricaine, les trois parties au conflit figurent dans les annexes du rapport annuel du Secrétaire général. Il s’agit de l’Ex-Séléka et des groupes armés qui lui sont associés (recrutement et utilisation, meurtres et mutilations, viols et autres formes de violence sexuelle, attaques contre des écoles et des hôpitaux); des Milices de défense locales connues sous le nom d’anti-balaka (recrutement et utilisation, meurtres et mutilations, viols et autres formes de violence sexuelle); et de l’Armée de résistance du Seigneur (recrutement et utilisation, meurtres et mutilations, viols et autres formes de violence sexuelle, enlèvements).

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Pour plus d’informations veuillez contacter:

Fabienne Vinet, Chargée de communication, Bureau de la Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés, +1 917 288 5791, vinet@un.org