Genève, 10 septembre 2013 – La Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Mme Leila Zerrougui, a souligné la situation critique des enfants touchés par les conflits armés et la nécessité d’agir pour mieux les protéger lors d’une présentation sur son mandat et son travail en cours au Conseil des droits de l’homme à Genève.
« Les Parties au conflit doivent faire plus et peuvent réduire les assassinats et les mutilations d’enfants dans le cadre d’opérations militaires », a déclaré la Représentante spéciale. « Les traités internationaux interdisant les armes à sous-munitions et les armes chimiques doivent être respectés. »
Alors que la nouvelle année scolaire débute, Zerrougui a rappelé au Conseil des droits de l’homme que des millions d’enfants sont privés de leur droit à l’éducation en raison de conflits. Elle a ajouté que les attaques contre les écoles et les hôpitaux demeurent très préoccupantes. Ces institutions, considérées traditionnellement comme des refuges pour les enfants, se retrouvent maintenant trop souvent sur les lignes de front.
Des progrès pour les Plans d’action
Depuis le dernier rapport de la Représentante spéciale au Conseil des droits de l’homme, la République démocratique du Congo a signé un plan d’action visant à mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants, ainsi qu’à la violence sexuelle contre les enfants. Le gouvernement de transition de la Somalie a également signé un plan d’action similaire, ainsi qu’un autre pour cesser les assassinats et mutilations d’enfants, le premier engagement de ce genre signé par un gouvernement. Enfin, il y a quelques jours, le gouvernement du Yémen a approuvé un plan d’action visant à mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants par ses forces armées.
« Des huit forces armées gouvernementales actuellement listées pour recrutement et utilisation d’enfants dans les annexes du rapport annuel du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armé, sept ont adopté des plans d’action et un dialogue est déjà bien établi avec le gouvernement du Soudan », a déclaré Mme Zerrougui.
La Représentante spéciale a conclu son intervention en appelant le Conseil à inclure la protection des enfants et la collecte d’informations sur les violations des droits des enfants durant les conflits armés dans tous ses mandats, nouveaux ou renouvelés, ainsi que dans le travail des commissions d’enquête.
« Nous devons renforcer notre action collective pour répondre à la situation des enfants touchés par les conflits », a déclaré la Représentante spéciale. « Si nous ne parvenons pas à protéger leurs droits, leurs écoles et leur futur, nous remettons en question notre engagement commun et de longue date à respecter les droits humains ainsi que le droit international humanitaire. Nous devons faire plus pour transformer ces engagements en actions et épargner aux enfants le fléau des conflits armés. »
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Stéphanie Tremblay
Chargée de communications
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tremblay@un.org
Présentation de la Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés au Conseil des droits de l’homme : http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/RegularSessions/Session24/Documents/A_HRC_24_CRP.1_ENG.doc
Site Web: https://childrenandarmedconflict.un.org/
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